Profil des tumeurs de la glande parotide : expérience sur 93 cas colligés en 16 ans - 17/02/15
, A. Thiam, A. Tall, M. Ndiaye, S. Toure, R. DioufBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 4 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
La pathologie des glandes salivaires est dominée par celle de la glande parotide. L’objectif de ce travail est de préciser et d’expliquer les particularités épidémiologiques des tumeurs parotidiennes de cette série sénégalaise, de montrer l’importance d’un examen clinique avec les difficultés d’accès aux examens complémentaires, d’en discuter les indications respectives et enfin, de décrire certaines caractéristiques de leur thérapeutique dans notre contexte.
Patients et méthodes |
Cette étude rétrospective de 114 dossiers de parotidectomie s’étend sur 16ans, allant de 1992 à 2007. Elle est réalisée au service d’ORL, au centre national hospitalo-universitaire de Fann. Tous les patients ayant eu un geste chirurgical pour une masse chronique de la région parotidienne avec un résultat histologique étaient inclus dans l’étude. Par la suite, les patients porteurs de tuméfaction bénigne ont été exclus. Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, cliniques, paracliniques et chirurgicaux.
Résultats |
La répartition des 114 parotidectomies a montré une prédominance des tumeurs bénignes : 63 cas, soit 55,26 % de l’ensemble des parotidectomies étant essentiellement effectuées pour un adénome pléomorphe. Les tumeurs malignes constituant 30 cas, soit 26,31 % des indications de parotidectomie, sont représentées principalement par l’adénocarcinome parotidien. La série retrouve 21 cas de tuméfactions bénignes, soit 18,4 % des cas. L’étude s’intéresse à la série des 93 cas de tumeurs bénignes et malignes de la parotide. Les deux sexes sont touchés de façon similaire. Toutes les tranches d’âge sont concernées de 5 à 89ans. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients ont bénéficié d’une chirurgie et dans 75,51 % des cas, il s’agissait d’une parotidectomie totale conservatrice.
Conclusion |
Bien qu’il existe certaines particularités liées au contexte, le profil épidémiologique des tumeurs parotidiennes est connu. L’accès difficile aux examens complémentaires au Sénégal fait discuter leur indication respective et souligne la place importante de l’examen clinique dans la prise en charge des tumeurs parotidiennes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Glande parotide, Tumeur parotidienne, Adénome pléomorphe, Cystadénolymphome papillaire
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 132 - N° 1
P. 9-12 - février 2015 Retour au numéro
Article précédent
- Intérêt prédictif de la TEP-TDM au [18F]-FDG pour la réponse à la chimiothérapie d’induction dans le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aéro-digestives supérieures : résultats préliminaires
- M. Gavid, N. Prevot-Bitot, A. Timoschenko, P. Gallet, C. Martin, J.-M. Prades
- Influence des réponses au hasard dans l’interprétation du test d’identification du Sniffin Stick dans la polypose naso-sinusienne
- H. Eluecque, D.T. Nguyen, R. Jankowski
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?